Le relâchement cutané se traduit par un affaissement de la peau tant au niveau du visage que du corps : celle-ci est molle, elle manque de fermeté et peut même présenter un aspect fripé. S’il est quasiment inévitable en vieillissant, les techniques de médecine esthétique, associées à une bonne hygiène de vie, permettent de contrôler, de retarder et même de corriger le relâchement cutané.
Pour ce faire, il est nécessaire de comprendre les facteurs aggravants et les causes principales d’une peau relâchée.
Pourquoi ai-je la peau relâchée ?
Le relâchement de la peau est inhérent à son vieillissement. Différentes causes internes et externes favorisent la perte d‘élasticité cutanée et son affaissement : la diminution des composants essentiels de l’épiderme et du derme, un dysfonctionnement de la circulation sanguine, les changements hormonaux, l’exposition solaire…
Le collagène, l’acide hyaluronique, l’élastine, les hormones : une raréfaction de ces substances avec le temps favorise l’apparition du relâchement cutané.
La diminution du collagène favorise le relâchement de la peau.
Dès l’âge de 30 ans, notre peau perd en élasticité et fermeté. Cela se traduit par un affinement du tissu conjonctif de la peau.
En cause ? La diminution et la raréfaction des fibres de collagène. Cette protéine est présente dans de nombreuses structures du corps et particulièrement dans le tissu conjonctif. Son rôle est d’assurer une cohésion entre le derme et l’épiderme : le collagène permet d’avoir une peau plus ferme et rebondie.
Avec l’âge, nous perdons environ 1% de collagène chaque année, et ce, dès la trentaine. Cette diminution significative s’accentue à la ménopause favorisant le relâchement de la peau : celle-ci s’affaisse progressivement, les volumes se modifient, elle devient flasque.
La diminution du taux d’acide hyaluronique, facteur d’une peau relâchée.
L’acide hyaluronique a un rôle prépondérant dans la beauté et la jeunesse de notre peau. Cette molécule est un des principaux composants de la matrice extra-cellulaire du derme.
Son rôle principal est d’assurer une hydratation optimale des tissus. Dès l’âge de 25 ans, son taux au sein de la peau diminue progressivement : la peau s’assèche, perd en éclat et tonicité.
La diminution de l’élastine dans la peau.
L’élastine est un composant également essentiel de la peau. Sécrétée par les fibroblastes, cette protéine permet à la peau, lors d’un étirement, de retrouver sa forme initiale. Sa synthèse, diminue également avec le temps, favorisant le relâchement de la peau.
Les changements de taux hormonaux : grossesse, ménopause…
En prenant de l’âge, les hormones qui jouent un rôle phare dans le bon fonctionnement tissulaire sont soumises à des changements et notamment des diminutions. Cela est particulièrement observable lors de la ménopause, période durant laquelle la peau perd en qualité : les tissus s’affaissent, se flétrissent.
Des facteurs extérieurs qui favorisent le vieillissement de la peau et l’apparition du relâchement cutané.
L’exposition solaire
Les rayons UV modifient la structure du tissu cutané, provoquant à terme l’apparition de rides, de taches ou de lésions vasculaires. Les UV ont un fort impact sur les fibroblastes qui produisent l’élastine et le collagène.
L’hygiène de vie
Le tabagisme, s’il est nécessaire de le rappeler, provoque également un vieillissement prématuré de la peau. Ses composés nocifs vont perturber la production des protéines tissulaires. La consommation d’alcool, de par la déshydratation qu’elle induit, concourt également à précipiter le vieillissement cutané et donc l’apparition du relâchement de peau et des rides.
Les distensions du tissu cutané.
La peau est soumise, tout au long de la vie, à divers changements. Lors d’une grossesse par exemple, elle peut être fortement distendue. Cela est observable également lors de régimes. La fonte graisseuse ou la prise de poids rapide, peuvent provoquer un affaissement des tissus et leur fragilisation.
Sur quelles zones du visage et du corps peut-on observer le plus fréquemment une peau relâchée ?
La laxité cutanée peut être prépondérante et particulièrement visible sur des zones clés du visage et du corps.
L’ovale du visage relâché et le cou.
Ces facteurs internes couplés à une fonte graisseuse et musculaire inhérente à l’âge, concourent à une laxité cutanée. L’ovale du visage est particulièrement touché par ce problème : il est nettement moins défini et devient flou.
Le cou n’est pas en reste : de par la nature très fine du tissu de cette zone (également pauvre en graisse et en muscle) il est sujet à un relâchement progressif. La peau du cou semble se flétrir et s’affaisser.
La laxité abdominale
Que celle-ci soit provoquée par une grossesse ou des régimes à répétition ou simplement par le vieillissement, la peau relâchée au niveau du ventre est un phénomène courant. Elle peut prendre un aspect fripé chez les personnes minces (notamment au niveau de la zone péri-ombilicale) ou être molle au toucher lorsqu’il y a la présence d’un tissu adipeux. (Légère couche de graisse sous-cutanée)
Le relâchement de la peau au niveau des bras
Particulièrement redouté par les femmes, le relâchement cutané au niveau des bras est induit tant par des causes internes que nous avons déjà citées, que par le phénomène de pesanteur.
Quelles sont les solutions pour corriger et/ou retarder le relâchement de la peau ?
Une bonne hygiène de vie peut retarder le relâchement de la peau
Nous sommes réellement ce que nous mangeons. La peau ne déroge pas à la règle : le plus grand organe du corps se nourrit également par notre alimentation. Plus cette dernière sera riche en anti-oxydants plus notre peau sera armée pour lutter contre le phénomène de glycation et le vieillissement et par conséquence, contre le relâchement.
La pratique de certains sports.
Certains sports, améliorent l’oxygénation tissulaire : c’est notamment le cas de la natation ou encore de l’aquabiking. En règle générale, le sport a une action positive sur la qualité de notre peau.
Les lasers pour prévenir le relâchement de la peau.
Les technologies laser permettent en correction et en prévention d’agir sur le vieillissement de la peau et notamment sur son relâchement. Les lasers fractionnés non-ablatifs dont font partie le Fraxel Dual ou encore le Picosure Focus, par exemple, permettent de relancer la synthèse de collagène.
Les injections d’acide hyaluronique.
Les injections d’acide hyaluronique permettent de combler les volumes perdus mais aussi de redonner une hydratation optimale de la peau.
En comblant les zones ayant subi des ptoses musculaires ou graisseuses, l’acide hyaluronique permet de limiter et de corriger le relâchement de la peau.
Les ultrasons focalisés Ulthera pour retendre la peau relâchée.
Certaines zones du visage et du corps peuvent être traitées par ultrasons Ulthera. Cette technologie permet de retendre les tissus en stimulant la production de fibroblastes. Cette technique est particulièrement indiquée dans la prise en charge de l’ovale du visage, du cou et de la zone péri-ombilicale pour corriger le relâchement de la peau.
